Trois sites qui tentent de se mettre à la place du profane, de l’ignorant, de celui ou de celle qui ne parle pas un mot de corse. Trois sites qui essaient de commencer par le début et qui ont pour mérite d’avoir établi une trame, une progression par le biais de leçons structurées et hiérarchisées.
C’est probablement par là qu’il faut commencer : la démarche est pédagogique et l’écrit est souvent accompagné d’une bande sonore. Le parler enseigné sur ce site est celui « de Marignana, qui appartient à la zone septentrionale et à la sous-zone occidentale » précise l’auteur sur sa page FAQ. C’est d’ailleurs sans doute la première page qu’il faut visiter tant la progression à suivre y est bien expliquée.
Le truc en plus : l’auteur explique les contextes d’utilisation de certaines formulations (et ce qu’elles sous-entendent parfois – un apport non négligeable pour réellement comprendre le sens de ces expressions).
Linguanostra | Per amparà a lingua corsa
La démarche est également pédagogique, mais avec, peut-être, une ligne de conduite un peu plus académique. Les mots corses sont également souvent assortis de leur bande sonore (on note, cependant, parfois, un problème de qualité de son).
On peut trouver, en revanche, une bonne qualité sonore des textes écrits et lus en corse sur le blog de l’auteur du site en question. Le parler semble être celui de la région du Filosorma (Supranacciu), à en lire les pages généreuses de la rubrique I mo rughjoni … D’où je viens.
Le truc en plus : un support PDF et des exercices (et les « extensions » du site, que sont le blog et le forum de l’auteur).
Ce site est administré par une association, liée au Centre Culturel Universitaire (le CCU), créée il y a environ vingt ans. Il propose des séquences associant dialogues (sonorisés) en langue corse, éléments de vocabulaire et de grammaire corses et exercices.
Le truc en plus : chaque séquence s’appuie sur un dialogue proposé aussi bien en corsu cismuntincu qu’en corsu pumuntincu (et dont la traduction française est donnée par ailleurs).